-Bonne Année 2010 !-

-Neige sur la Vallée de L'Hallue-

Images réalisées et travaillées par bussylesdaours.blogspot.com

-Métiers disparus du village-

Voici quelques clichés dans la lignée de l'article sur l'agriculture à Bussy. Voilà 4 métiers exercés il y a quelques années à Bussy et qui maintenant ont disparus. Nous avons précédemment vu les métiers de berger et de vacher communal ayant disparus également. Nous aurions put rajouter à cette liste non exhaustive les métiers de la forge, le métier de meunier, laitier, épicier, gérant de café et débits de tabac ou encore charron.*
Ci dessus deux photos de M. Deilly, Maréchal-Férrant
M. Emielot Pierre, dernier instituteur à Bussy jusqu'au début des années 2000.
Ci dessus, M. Hazebrouck, ébéniste.

Et enfin deux photos de Mme et M. Emielot, matelassiers.
(Les trois dernières photos ont été réalisé pour le concours agricole de 1980, Article sur le concours agricole de 1980 )
charron* métier s'occupant de fabriquer et réparer les roues de chariots

- Agriculture à Bussy-

(Familles Herbet et Grévin)
L'agriculture a bien évolué depuis plusieurs décennies à Bussy. Passant d'une agriculture quasi-vivrière et traditionnel à de plus grandes exploitations moderne et productive.
À Bussy l'agriculture était et est basée majoritairement sur la culture de céréales, pomme de terres, betteraves... l'exploitation animale existait (vaches, moutons, cochons...) mais celle ci c'est progressivement éteinte avec la fermeture de la porcherie aux débuts des années 2000.
Voici donc quelques photos retraçant un tant soit peu quelques travaux agricoles aux villages. La force animale sera comme on peut le voir sur les photos utilisée pendant longtemps, principalement des chevaux.


Familles Grévin et Herbet Lors de la moisson.
Engrangement à la ferme des Herbet. Famille Cavillon devant la moissonneuse.

Pause devant la machine à vapeur actionnant la batteuse.

LES MOISSONS AU DÉBUT DU XXeme siècle.

Jusqu'à l'apparition des tracteurs et de la mécanisation des cultures, les moissons se réalisaient avec les chevaux et la force des bras humains. Une fois le grain mûr, une faucheuse tirée par trois chevaux coupait les céréales en gerbes de 3 à 4 kg chacune. Deux à trois personnes les ramassaient et les disposaient en tas de dix. Ceci s'appelait le diseau (terme propre à nos régions et au nord de la France). Les diseaux restaient environ une petite semaine sur les terres avant d'être ramassés. Un chariot, tiré par quatre chevaux, arrivait alors dans la campagne où deux hommes chargeaient les gerbes tandis que deux autres les disposaient sur le chariot. Une fois rentré dans la grange, les gerbes étaient déchargées par un homme qui les passait à trois ou quatre autres (selon la hauteur atteinte) qui les arrangeaient dans la grange. Progressivement donc, apparaissaient des escaliers où se tenait un homme qui "fourchait" une gerbe avant de la céder à un compagnon plus haut que lui ou à un compagnon qui les arrangeait. Rappelons qu'à l'époque, les monte-ballots n'existaient pas, pas plus que les ballots d'ailleurs.

Ensuite, il restait à attendre un entrepreneur qui venait battre le grain dans les granges. Une partie était récoltée en septembre et une autre durant l'hiver.

Document de users.belgacom.net

Les chevaux de traits, une place prépondérante dans la vie du village. Jusqu'en 1950
A cette date, une quinzaine d'exploitations utilisaient au total une cinquantaine de chevaux de traits. Quelques cultivateurs présentaient leurs jeunes et robustes chevaux à certains concours.
Ce fut le cas de M. Cavillon qui présenta les deux jeunes boulonnais ci dessous montés par MM. Lefebvre et Ladent.


Ci dessous Maurice et Denise Herbet avec leur fille Thérèse et une nièce.
Exploitation animale.

Ci dessus un berger : Maximmin CavillonLes deux photos précédentes sont des photos du vacher communal qui à l'époque gardait quelques vaches des agriculteurs ayant confié leur cheptel.
Du beurre fermier était produit à Bussy jusqu'en 1960; par ailleurs le produit de la traite dans des cruches était ramassé tôt le matin par la société "La Clara" d'Amiens.
La photo ci dessus a été ramenait par un monsieur M. Hans Denzler collectionneur suisse. Elle a été trouvé dans une brocante avec d'autres photos de Daours et Vecquemont près de La Chaux de Fonds, ville suisse, frontalière.
Cette photo mentionnée "24 Octobre 1902 - Ferme de Flore" . C'est en 1999, attiré par l'éclipse totale en Picardie que ce suisse et venu voir la ferme et nous a donc apporté cette photo.

"La ferme de Flore" dont une partie existe toujours se trouve Rue du Marais(Photo ci dessous). On peut y voir inscrit sur la façade en brique. "Osé Mallet" maire de Bussy au XIXeme siècle. Les propriétaires de 1902 étaient Léon Eugène Octave Conin, cultivateur, et son épouse, Flore Nelly Gabrielle Lengellée, née à Daours en 1880, fille d'Émilien Lengellé et Elodie Mallet. Ceux ci étaient les parents de Madeleine Conin épouse Ballue.
La collection de photos aurait appartenu à quelqu'un de Vecquemont dans une maison dénommé "La Kasbah"

Ci dessus, 5 jeunes au Jeu de Tamis (Jeu de Paume) actuellement remplacé par le terrain de tennis entre autres.
(Cliquez pour agrandir.)

Le blog reprend progressivement du service mais je n'ai pas forcement le temps. Merci encore de vos visites et à bientôt. Loïc